Depuis la signature de la nouvelle Convention Collective nationale (le 7 février 2022) par l’UIMM, CFDT, FO et la CFE-CGC, beaucoup d’entreprises sont entrées en discussion avec les organisations syndicales pour l’application au 1er janvier 2024 des nouvelles mesures conventionnelles.
Nous ne sommes plus qu’à quelques semaines de la mise en place de la nouvelle Convention Collective de la métallurgie, et particulièrement des classifications. Les salariés sont de plus en plus nombreux à recevoir leur fiche descriptive d’emploi ainsi que la cotation de celui-ci, et donc de leur nouvelle classification.
Malheureusement, comme nous pouvions nous y attendre, cela ne se passe pas correctement. Le mécontentement s’amplifie de jour en jour, et plusieurs entreprises sont déjà en lutte, quand d’autres sont dans l’objectif d’organiser des débrayages très prochainement.
La FTM CGT propose d’organiser une journée nationale de lutte autour de la Convention Collective le mardi 12 décembre 2023.
Cette date n’est pas choisie au hasard, c’est le jour de la mobilisation intersyndicale européenne contre l’austérité à Bruxelles. Dans la métallurgie, une des matérialisations de cette austérité prend la forme de la nouvelle Convention Collective, comme nous l’avions déjà écrit, il n’y a pas d’équilibre dans ce dispositif conventionnel, il n’y a même pas d’iso coût.
Nous sommes dans le moindre coût pour les entreprises et ceci sur le dos des travailleurs, ceux-là même qui créent les richesses. Le capital va pouvoir prospérer et les actionnaires empocher les dividendes générés par le travail des salariés de la branche.
La date du 12 décembre pourrait être le point de départ d’un nouvel élan de lutte collective pour gagner une Convention Collective de haut niveau dans notre branche. Il nous faut rendre plus attractive notre branche pour attirer les jeunes générations aux métiers de la métallurgie.
La Fédération CGT de la métallurgie appelle l’ensemble des salariés de la métallurgie à la grève et à l’action !